Chasse entre amoureux [Jazz]

Les étoiles brillaient doucement, éclairant notre chemin avec un certain romantisme. La lune aussi nous éclairait. L'astre ivoire me semblait pourtant fade à côté du visage que je contemplais depuis plusieurs minutes maintenant. Je ne me lassais jamais de sa beauté et ce soir, sous la pâle lumière, les multiples cicatrices qui barraient sa peau si douce brillaient. Elles m'étaient douloureuse, me rappelant qu'il n'avait pas eu la vie facile. Nos passées étaient différent. Moi, je ne me souvient que de son visage, je savais depuis mon premier souffle -ou est-ce le dernier?- que mon avenir lui était entièrement dédié. Mon regard accrocha le sien, sombre, noir. Notre chasse n'avait pas encore commencer. Je n'étais pas pressée, j'étais avec lui et c'est tout ce qui comptait. Il était tout ce dont j'avais besoin.

Je caressai son visage et déposai un baiser sur le coin de ses lèvres, taquine, amusée. J'aimais jouer avec lui, c'était dans ma nature en fait. Nous étions des pures contraires, mais inséparables. Il était aussi posée que moi j'étais énervée. Il savait être doux quand j'étais brusque et je savais être tendre lorsqu'il en avait besoin. Nous étions fait pour être ensemble. Il n'avait pas besoin de parler pour que je comprenne de quoi il avait besoin.

Sans un mot, je me hissai sur la pointe des pieds et déposai un baiser sur ses lèvres, mon poids reposant entièrement sur loin. J'étais trop petite dah! Je me détachai de lui en riant au éclat, lui attrapant la main et l'entraîna à ma suite.

" Tu veux manger quoi? Grizzly? Loup? Lapin? Quoi que le lapin c'est pas super, il en faut trop...et ça court vite ces trucs-là! Pourquoi pas du cerf ou de l'Élan? C'est marant les chasser et puis il y en a en quantitée industrielle! Alors? Tu as choisis, mon ange? " débitai-je à la vitesse de la lumière.

Je détaillais son visage avec attention, frôlant sa peau du bout des doigts. Je connaissais ses démons intérieurs, je les connaissais autant que les miens. Je me trouvais parfois égoïste de lui imposer mon mode de vie, celui que j'avais choisi moi et non lui. C'était tellement injuste. Pourquoi avait-il autant de mal avec ce régime? J'essayai de lui influer ma force, mon énergie. Je plantai mes yeux assombrient dans les siens et sourie.

Il était si beau, tel un ange venu sur terre rien que pour moi. Je me souvins de la nuit ou nos regard ce sont croisés. J'avais toujours su que mon avenir tendait vers lui, il était mon éternité. Je me blottis contre lui, le laissant fermer ses bras autours de moi. Je me sentais si petite dans ses bras, mais à ma place. Sa voix de ténor me fit frissonnée, elle était si belle, si douce à mes oreilles. Mon homme était si parfaits. Mes doigts frôlèrent les cicatrices argentés sur ses poignets, et j'allai chercher ses lèvres.

" Va pour le loup, mon amour...Je t'offrirai tout ce que tu voudras, peu importe si je dois parcourir mont et océan pour te l'offrir."

Sur ces mots, notre chasse commença, comme un ballet gracieux, nos instinct prenant le dessus sur la conscience et la raison. Le sang coulant dans ma gorge, atténuant la brûlure, le gout délicieux qui ce répendant dans mes veines alors que l'animal poussait son dernier feulement....

Avant même que je me détache de ma proie, de bras fort entourèrent ma taille. Cette prise à la fois fermer et tendre, me plaisait plus qu'il ne pouvait l'imaginer. Être dans ses bras était cent fois mieux que tout ce qui existait sur cette terre. Même la chasse n'était pas comparable. Je sentis la terre se dérobée sous moi, je sentis les lèvres de mon aimé dans mon cou. Mon rire raisonna, comme de petites clochettes d'argents. J'adorais lorsqu'il me faisait virvolté ainsi, cela déclanchait automatiquement mes rires.

Ses baisées dans mon cou me firent frissonnés, comme si ses lèvres auraient été glacés , pourtant, elle me paraissait tiède sur ma peau.
A ces mots, je m'empêchai de grimacer, m'efforçant de garder une certaine décontraction, une certaine paix, pourtant, mon corps se raidit légèrement contre celui de mon amant. Je détestais le voir souffrir et cet aveux l'avait blesser. Comme pour l'apaiser, je carressai ses lèvres rosit, résistant à l'envie de pressées les miennes sur les siennes.

" Qu'est-ce donc?" demandais-je d'une voix douce.

Doucement, mes mains caressèrent son torse, remontant pour s'accrocher à sa nuque. comme je le faisais si souvent, je me hissai sur la pointe des pieds, pour le faire. Il était si grand! Et moi si petite! C'était injuste. Bref, ce geste entraîna le transfère iminant de mon poids sur lui. Ce qui ne me gênait pas réellement, puisque je le savais que je lui paraissais surement légère.

Mes doigts s'amusèrent à faire des allées et venus dans ses boucle blondes, comme dans une danse enjouée, mais tendre. J'allai chercher ses lèvres en un baisée fièvreux, laissant ma langue danser avec la sienne, comme dans une ballet effrénée au goût onctueux de sang frais. Lorsque je me détachai un peu de lui, à contre coeur, je plantai mon regard caramel dans le sien.

Je le savais fort, bien qu'il ne le sache pas. Je connaissais toute sa force, toute sa volonté. Je le connaissais mieux que je ne me connaissais moi. Je voyais ses faiblesses, comme ses forces. Je le savais fort ou j'étais faible et vice-versa. C'était ce qui nous rendait si proche l'un de l'autre en quelques sortes. Qu'est-ce que ce serait s'il ne pouvait pas s'appuyer sur moi parfois...ou si moi je ne pouvais m'appuyer sur lui?

Il était mon point d'ancrage, la seule chose qui me retienne à ce monde. En réalité, il ne se doutait pas à quel point il m'était précieux. Sans lui, je n'aurais ni ancrage, ni oxygène. Je me demandais parfois s'il le savait. Je me doutais bien que oui, puisqu'il avait vu ma réaction lors de ma vision. Un réaction bien violente d'ailleurs...juste d'y songé, j'en avais des frissons.

De nouveau les lèvres de mon homme s'attaquèrent à mon cou, y déposant des baisés qui me firent frisonnée, alors que je me blottissait un peu plus contre lui. J'étais toujours placer dans un position qui n'aurais pas été confortable pour une humaine. Doucement, je rejetai la tête vers l'arrière, alors que ces lèvres continuaient les chemins. Je frémis de plaisir.

" Tu souhaites me rendre dingue, mon amour?" sursurai-je, le souffle couper dans l'effet que produisait ses lèvres sur ma peau.