Retour de la Chasse

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La chasse avait été fructueuse, comme a son habitude, mais je ne m'en etonnais guère. Prédateur parmis les prédateurs, comme s'amusait à le dire mon jeune frère, nous repérions facilement nos proies. Encore une fois, l'exaltation d'Emmett fut contagieuse, et je me surpris à m'amuser, malgré la distance qui me séparait de ma douce.

Maintes fois, je dû l'empêcher de tuer plus que nécessaire, bien que les ours puluaient dans cette régions. Si lui préférait le bon grizzly méchant, je préférais de loin l'ours brun des montagnes. Était-ce par vengeance qu'il s'attaquait à ces énormes bêtes qui avaient faillit lui ôter la vie? N'empêche, je sentais ce désir de puissances chaque fois que ce dernier attaquait. Je ressentait son exaltation et son bonheur. Devrais-je remercier ces ours de m'avoir amener un si bon ami?

Je n'avais guère parler durant toutes l'expédition. Ma nouvelle vie, à Forks, me donnait à réfléchir. J'avais longtemps cru qu'Alice blaguait en me disant que nous devrions y retourner, pour notre nièce et notre famille. Elle avait confiance en moi, en mon contrôle... mais comment pouvait-elle avoir raison alors que moi même je sentais ma faiblesse?

Nous repartîmes dans la nuit, profitant de la pénombres pour regagner le confort de notre foyer, pour aller retrouver ma bien-aimée. J'avais si hâte de la retrouver, je la regarder, ses yeux incandescant... elle qui me comprenait sans que j'ait besoin de dire quelque chose, et moi qui ressentait son amour.

Je poussai la porte, sentant tout de suite que quelque chose c'était passé. Je sentais la tension du foyer. PLus rapidement que nécessaire, je me dirigeai vers ma belle et l'enlaçai de toute mes forces, la sentant si fragile contre mon corps.

- Que ce passe-t-il mon aimée?

Invité

Je m'étais finalement séparer de Rosalie. J'avais réussie à me composer un visage impassible, comme si je m'étais ressaisie. Mais ce n'était pas le cas. Pas du tout même. Mais ma sœur avait semblé y croire, heureusement pour moi. Je m'étais isolée dans la chambre que je partageais avec Jasper. Je m'étais posté près de la baie vitrée, regardant le ciel devenir plus sombre. Esmée était passée, inquiète. J'étais resté muette, silencieuse, maussade. Je savais que j'avais du l'inquiéter. Je me sentais un coupable, mais je n'arrivais pas à desserrer les lèvres, j'avais peur que ma voix me trahisse, qu'elle soit étrangère, fragile...

J'étais maintenant seule depuis des heures, immobile comme une statue. Je ne savais même pas si je respirais encore. Mais je ne m'en souciais plus. Le ciel avait prit une douce teinte grise sombre. Mes bras entouraient mes jambes et mon menton était posée sur mes genoux, comme si cette position pouvait me permettre de me protégée de mon mal être. Mes mains tremblaient encore, mon corps était parfois secoué de spasmes. Je savais que si je pouvais, je serais en larme, détruite, entièrement.

Des bruits de pas se firent entendre à l'étage en dessous, suivit d'éclat de voix, bas. Je su que c'était mon frère et mon mari, sans même que j'ai eu le besoin d'entendre leur voix nettement. Resserrant la couverture autours de mes épaules, je ne bronchai pas. En temps normal, j'aurai sauté sur mes pieds et me serait jeter dans ses bras rassurant. Mais là, présentement, je me contentai de fermer les yeux, essayant de ne pas craqué. Comment réagirais-je lorsque je le verrai?

Je n'eu pas le temps de me répondre. La porte de la chambre s'ouvrit sans bruit. Je restai mes yeux clos, je ne voulais pas voir son visage, pas ce soir. Ses bras forts m'entourèrent avec douceur, instinctivement, je me blottis contre lui, effrayée, tétanisée. Mes doigts s'accrochèrent à sa chemise, comme s'ils cherchaient une bouée. Comme si mon corps ne m'obéissait plus, je me mis à trembler, incontrôlable. Un gémissement franchi la barrière de mes lèvres. Je ne pu répondre à sa question avant un bon moment.

« Jasper…. » Gémi-je

Ma voix me semblait inhumaine, si loin de mon habituelle voix flûtée et chantante de tout les jours que je me surpris à me demander si c’était moi qui avait prononcé son prénom. Décident enfin d’ouvrir les yeux, j’observai son visage miner par l’inquiétude. L’image de mon ange mourant dans les flammes me revint et j’étouffai un sanglot amer.

« Tu.....oh Jaz! Je suis tellement désolée! »

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La force de sa peur me submergea a un point ou je cru éclaté de douleur. Je me retins toutefois de lui en faire part, préférant l'apaisé du mieux que je opuvais, en sachant qu'une trop grande bouffé de réconfort me vaudrait des remontances. Avec toutes les misères du monde, je la laissai trembler sur mon torse, sa souffrance me déchirant les entrailles comme milles couteau.

J'essayai aussi d'apaiser mon propre esprit qui raisonnais à la vitesse de la lumière, cherchant dans les ténèbres une explication des états de ma dulciné. L'état moins chamboulé de Rosaly m'indiquait que l'évênement ne s'était pas encore produit, ce qui me laissait l'espoir de pouvoir le prévoir. Nous trouverions sans doute un moyen de contrée les visions de mon soleil.

Lorsqu'elle leva son visage vers moi, je cru fondre. Sa beauté de chaque instant m'omnubilais, et durant des secondes entières, je ne respirai plus. Je contemplais son visage, ses yeux indiquant une souffrance que je n'avais vu que très peu de fois. Elle avait vue la mort de quelqu'un de notre famille. Elle n'avait besoin de me le dire.

Je passai mes mains sur son visage, écartant doucement les mèches rebelles de devant ses yeux, puis je la regardai longuement.

- Peu importe ce que tu as vu ma douce je ne pourrai jamais t'en vouloir.

Je tentai bêtement de sourire, d'un sourire que je voulais rassurant. Puis, ma volonté lâcha. La voir aussi effondré m'était insupportable. Je lui insuffla une touche de réconfort, un baume important sur sa peine, pour la calmer. Puis, comme prévention au paroles qui allaient suivre, je déposai un doux baisers son son front. Je pris une grande inspiration, plus comme une habitude que par réel besoin. Je tentai de rendre ma voix la plus paisible possible.

- Qui était-ce?

J'avais poser la question innoçament, certain de ne pas me tromper. Je la connaissais si bien.

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L'apaisement qui se déversait doucement sur moi fit diminuer mes frémissements, sans les anéantir. Mon dos était toujours appuyer contre lui, j'avais du mal à le regarder longtemps. C'est donc avec détresse que je quittai parfois son doux visage si beau pour fixé la lune ronde et parfaite. La noirceur de la pièce me soulagea et m'étouffa. J'avais l'impression que dans se cocon de ténèbres rien ne pouvait m'atteindre. Nous atteindre. Mais qu'il recelait mes démons les mieux cachés.

Mes yeux dorés revinrent vers le visage de mon aimé comme des aimants. Brutalement, je me mordis la lèvre inférieur, pour l'empêcher de trembloté. Je me sentais si...si stupide! Si idiote! Moi qui était toujours optimiste, enjouée. C'était mon qui devait le consolé, le rassurer, c'était mon rôle! Enfin, c'était comme ça que tout le monde le voyait. Mais voyait-il ces moments ou j'étais dans tout mes états et ou je m'accrochai à lui? Comme présentement?

Je fermai les yeux à son contacte, me laissant bercer par sa voix chaude. Mon visage était tourné vers lui, laissant ses doigts courir dans mes cheveux hérissée. Sans que je puisse dictée quoi que ce soit à mes propres mains, mes doigts frôlèrent son visage, suivant le tracer de sa mâchoire, caressant ses lèvres au goût si irrésistible pour ensuite remonter vers sa joue et se perdre dans ses boucles blondes. Je l’aimais tellement. Je l’aimais plus que moi-même….il était tout…ma vie, mon monde…comment pouvais-je le perdre comme ça?

Sa tentative pour sourire me déchira le cœur. J’eu l’impression qu’on venait de me tuer. La douleur qui s’infiltrait dans mes veines était encore pire que celle de ma transformation. Mais la puissance des émotions positives que m’envoyai Jasper y mit rapidement fin. Je détestais quand il faisait ça, mais présentement, je n’arrivais pas à le réprimander. De nouveau, mes paupières se fermèrent lorsque ses lèvres entrèrent en contacte avec mon front. Je posai ma tête dans le creux de son épaule, ce petit creux qui accueillait si parfaitement ma joue. Paniquée, je relevai les yeux vers lui lorsqu’il reprit la parole.

« Toi… »

Encore cette fois, ce n’avait été qu’un murmure. Un mot a peine prononcé. Une lame acérer prit place à l’endroit ou était mon cœur. Je m’accrochai à lui, cherchant un réconfort quelconque. Un réconfort que je n’avais pu avoir au près de Rosalie…J’avais besoin de lui et de lui seul..

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Ses mains sur mon visage, si douce et satiné me firent frissonné de plaisir. Elle s'attardait sur mes lèvres, qui ne demandait qu'à se poser sur les siennes. Par contre, mon essai de sourire ne fit qu'augmenter en flèches ses appréhension et sa panique. Comme j'étais bête parfois! J'essayai de ne pas me renfrogner devant mon échec, sachant que cela briserait encore plus ma dulciné.

Lorsque ses yeux croisa les miens, avant qu'elle ne prononce le noms, je pu percevoir avant même qu'elle ne le dise la réponse. Ce nom, prononcé a demi voix ne vint que confirmer mes craintes. C'était de moi qu'il s'agissait.

Je la repris dans mes bras, l'obligeant à rester au creux de mes bras, lui envoyant une nouvelle vague apaisante. Moi-même je me calmai un peu. Ma propre mort ne me faisait peur que pour une seule raison: je perderais mon Alice. La mort des autres m'était aussi insuportable, mais je n'ose imaginer ce qu'aurait été ma réaction si c'était de elle qu'il aurait été question. Je ne pouvait qu'a peine imaginé l'état d'esprit dans lequel elle était plongé, même si je ressentait sa peine au plus profond de mon âme.

Néanmoin, mon côté pragmatique, et mon instinc de survie pris rapidement le dessus. Je ne pouvais laisser ma douce souffri autant sans réagir. Je ne pouvais tout siplement pas mourir. Je l'aimais trop.

- Je te promet de passé mon éternité avec toi ma chérie. Je ne laisserai jamais rien nous séparer.

Je caressai son dos, si petit entre mes mains. Le laissai mes doigt parcourir ses hanches, puis je l'écartai de moi.

- Soyons rationnel... à quoi pensais-tu lorsque tu as eu cette vision.

Je m'obligai à ne pas mentionner ma mort. J'étais redevenu calme, mainetnant que j'étais le seul à courir à ma perte. Un calme que j'essayai néanmoins de dissimuler, Alice n'aurait pu supporter la sérénité avec laquel j'entrevoyait ma propre mort.

Invité

Je lui offrais désormais mon profil, mais ma mon visage était toujours tournée vers lui, comme si j'avais peur qu'il s'enflamme à chaque seconde. Je cherchai ses yeux avant de les baissés doucement. La couverture qui m'avait réchauffé un peu pendant son absence gisait au sol maintenant, mais je ne m'en occupai pas. Je posai mon front au creux de son cou, respirant son odeur si apaisante, mes mains courants sur sa nuque, dans ses cheveux. Je le rapprochai de moi, jusqu'à ce que nos corps soit pressé l'un contre l'autre.

Je ne voulais plus bouger, je ne respirai même plus. Il m'aidait à m'apaiser autant avec ses pouvoirs qu'avec sa présence. Sa respiration tiède chatouillait la courbe de mon cou. Étrangement, je laissai passer un sanglot, mon corps réagit instinctivement, sursautant brusquement. C'était idiot... Je ne pouvais pas pleurer. C'était quelque chose qui m'avais été enlevée à jamais. Pourtant, j'aurais tellement aimée laisser mes larmes noyées mon visage, simplement pour rejeter un peu de douleur. Comme j'aurais souhaité dormir, sombrer dans un coma sans rêve, juste pour oublier, oublier la douleur qui coulait dans mes veines, qui brûlait sous ma peau...qui me déchirait en mille morceaux.

La voix de Jasper me fit tressaillir. Je m'accrochai un peu plus à lui, comme s'il pouvait faire reculer la douleur. J'étais brisée, fragmentée. J’avais envie de mourir, de ne plus rien ressentir, plus jamais. Étrangement, j’avais l’impression que mon âme et que mon corps étaient divisés. La sensation des mains de Jasper dans mon dos me semblait si loin. Son souffle n’était plus que chatouillis, j’avais l’impression d’être si loin de moi-même, comme si quelqu’un d’autre habitait ma dépouille. Oui, une dépouille, c’était le mot pour me qualifier à ce moment-là. Ses paroles firent le chemin jusqu’à mon cerveau qui se remit à prendre conscience de ce qui m’entourait.

« Je… »

Ma voix se fracassa, je fus incapable d’articulé le reste. Je sentis ses mains caresser mon dos doucement puis ses doigts jouant sur mes hanches, en temps normal, j’aurais profitée de son geste, espiègle et malicieuse. Mais présentement, je me laissai manipuler comme une poupée de chiffon, molle. Il m’écarta doucement de lui, ma main s’agrippa à sa nuque, je ne voulais pas perdre le contacte physique avec lui. Le trou béant dans ma poitrine se déchira encore un peu. Je ne voulais pas être rationnelle, je voulais qu’il me prenne contre lui, qu’il me berce, me cajole… La voix de mon amoureux traversa sans mal le bourdonnement dans mes oreilles.

Sa requête me fit grimacer, mon regard accrocha le sien. Je cherchai dans ma mémoire, j’étais engourdie, j’avais l’impression d’être sous l’effet de somnifère. Je compris lentement que c’était du au vague d’apaisement et de calme que me donnait Jasper depuis près de quinze minutes. J’essayai de lui lancer un regard de reproche, mais ne réussit à rien de pertinent. Mes souvenirs revinrent férocement, j’acquiesçai le choc, non sans broncher. Un second gémissement remonta dans ma gorge. Je pris une grande inspiration, me rendant compte que j’avais cessé de respirer depuis longtemps déjà.

« J’étais avec Rosalie, nous discutions de… mariage… »

Je fis une moue. Ce n’était plus clair. Comme si mon cerveau essayait d’éliminer ce souvenir trop douloureux. Je me blottie de nouveau contre mon homme, ma tête sous son menton. De nouveau, j’inhalai une goulée d’air avant de reprendre la parole d’une voix tremblotante.

« Elle voulait que l’on se…enfin, elle allait appeler Bella quand…Je.. »

Ma voix mourut, s’éteignit. Sentant la panique me reprendre, m’enrôler dans ses filets venimeux, je secouai la tête. Je relevai la tête vers lui, mon visage déformée par la douleur. Passant une main sous sa nuque, j’approchai son beau minois à moi et capturai ses lèvres sucrées. Mettant toute ma douleur, ma détresse dans ce baiser, m’attardant sur ses lèvres. Lorsque je me détachai, je remarquai que ce baiser ressemblait étrangement à un baiser d’adieux, et ça me fit paniquer.

« Je ne veux pas, Jaz, si tu meurs, je ne resterai pas ici… pas sans toi. »

Invité

Sa voix se fracassant contre sa peine manquait de me faire tomber de douleur. Ma propre mort, aussi affreuse soit-elle, m'affligeait , non pas par la fin de ma vie en elle-même, mais pour la peine qu'elle affligeait a mon aimé. J'aurais aimé lui promettre le monde, la prendre dans les bras et la faire tournoyer, comme j'aimais tant le faire. Lui montrer que j'étais bien là avec elle, et que ce qu'elle avait vu n'était que baliverne, mais je restai la, tel une statue, à contempler sa peine. Impuissant. Je me détestais en ce moment de la faire tant souffrir. Je souffrais plus que jamais de la voir ainsi.

Chaque gémissement qu'elle poussait me rapprochait un peu plus de ma propre mort, comme une comdamnation. Heureusement, cette torture pris fin. Elle finit par retrouver ses mots, non sans une aide du destin, ou plus exactement de mes talents particuliers. Lorsqu'elle prononça le mariage, je pensai soudainement à celui de notre Rosalie. Elle devait commencer à en parler, mon Alice appréciant par-dessus tout les préparatif.

Je cru fondre de plaisir devant sa moue. Comme elle était belle en cette instant, déchiré mais si gracieuse. Son visage elfique attirant comme jamais. J'allais une fois de plus sombrer dans mes pensées, elle si jolie,et moi si immobile.

Alors, un coup de file pour notre soeur avait déclencher la vision. Mais ma douce se tut. Relevant ses yeux vers moi, je senti son chagrin me submerger, plus profondément que jamais. Comment son petit cours faisait-il pour supporter un tel élan de chagrin. Agité d'un sanglot impossible, elle me regardait. Puis, comme au ralentit, bien que ce fut vite, elle déposa un baiser sur mes levre...

...

Je perdit tout connaissance du temps. Combien de temps nous étions nous enlacé? J'avais perdu le fil de mes penser.J'aurais voulut la reposséder a nouveau, l'étreindre et me coucher contre son corps. Reperdre contrôle de moi même dans un autre baiser passionné, mais la panique qui était maintenant perceptible chez mon lutin m'en empecha. Soudain, je ne sut si c'était sa propre douleur, son propre martyr qui me submergeait, et bien après elle, je sus que c'était le mien.

Mon Alice... disparut a jamais. Éteinte. Par ma faute, pour une faute que je n'avais même pas encore commise. Je la regardai, pétrifié.

Difficilement, je parvins à articuler, du bout des lèvres.

- Jamais

Ce mot, prononcer dans une douleur incommensurable. Un mot, un seul, signifiant toute ma raisolution. Jamais elle ne mourerait par ma faute, même si pour cela, je devais affronter tous les Volturi l'un après l'autre.

À cette instant, c'est moi qui, dans un élan de faiblesse, l'étregnit, et déposa dans un élan de passion mes lèvre sur les sienne. Je refusai de les décolai avant l'oubli que son parfum et sa personne me procuraient.

...

À contre coeur, je la laissai se détacher. Je la regardai. Puis, comme pour effacer ces larmes fantomatiques qui la faisait tant souffrir, je passai mon pouce sous ses yeux dorées, mes doigt se faufilant dans ses cheveux.

- Si la catastrophe que tu as vu se passe durant le mariage de ta soeur, je n'irai tout simplement pas ma chérie. Je veux passer mon éternité avec toi, dans cette vie comme dans l'autre. Mais je ne suis pas prêt à te voir quitter ce monde. Je t'aime.

Dans un souffle, je la regardai. Si belle, son visage parfait à jamais, pour encore des milliers d'années. Nous avons tant de chose à faire.

Invité

C’était une évidence. Pour moi, il n’y avait aucune raison pour que je fusse encore vivante après sa mort. Enfin si, il y en avait bien une, mais qui me demandait tellement d’effort, qui me ferait tellement mal. Si je devrais rester vivante après la disparition de mon aimé, ce se sera-ce que pour atténuer la douleur d’Esmée et de Carlisle. Je réalisai rapidement que ça n’avait aucun sens. Dans toute cette famille, bien que nos parents seraient attristés, détruit par la mort de leur fils, ce sera moi qui souffrirai le plus. Ce serait moi la personne la plus démolie. Si la souffrance que j’éprouvai alors qu’il était encore vivant me faisait souffrir au point ou je souhaitais ne plus rien ressentir, comme ferais-je s’il n’était plus là?

Il faut savoir que Jasper et moi avons une relation indéfinissable. Contrairement à plusieurs, nous n’avions pas besoin de parler pour communiquer. Un regard, un geste tendre, un simple frôlement et nous nous comprimes. C’était des choses simples, douces, qui pourtant en disait parfois plus que les baisées langoureux échanger autours de nous. Je savais que ma détresse leur semblerait bizarre à Edward et aux autres. Mais ils ne pouvaient pas comprendre. Chaque fois que je m’éloignais de lui, c’était comme si je mourrais. Je ne pouvais vivre sans son regard sur moi. Était-ce étrange? Non. Pour moi, c’était la chose la plus banal du monde, il était la partie la plus importante de ma personne. Il était la seule chose qui me retenait sur terre, la seule chose pour laquelle je me devais de me battre. Mais s’il périssait? Ça ne changeait pas tout?

J’avais l’impression cruelle que ma voix fracassée flottait toujours dans la pièce alors que je m’étais tu depuis plusieurs instants déjà. Combien de temps? Je ne sais pas. J’avais perdu la notion de temps, d’heure, de minute, de seconde. Tout ça tanguait devant moi, comme dans un brouillard liquide et étanche. Je restai là, devant lui, assise dos à la fenêtre, mon visage torturé toujours tournée vers lui. Il ressemblait à une statue de marbre. Une statue d’un dieu grec, car aucun être humain ne pourrait être aussi beau, aussi parfait. Le David de Michel-Ange paraissait tellement fade à côté de mon homme.

Notre baisé, doux, fragile, à l’image de mon état mental, se termina…trop tôt à mon goût. C’était comme s’il me permettait d’oublier. De pansée mes plaies intérieur avec une finesse chaleureuse. Même détacher de lui, mes mains continuai à aller et venir sur ses épaules musculeuses. Sa soudaine tension me fit comprendre que je n’étais plus la seule à souffrir le martyr. Mes paroles avaient déclenché chez lui une réaction en chaîne, et je me sentis coupable. Je me mordis la lèvre inférieure, avais-je trop parler? J’étais si bête parfois. Mes doigts remontèrent vers son visage pour le prendre dans mes petites mains, sa peau soyeuse sous mes doigts me donna envie de découvrir toute les parcelles de sa peau marmoréenne, de faire de jolie arabesque sur son torse du bout des doigts…

Comme en réponse à mon désir refouler, ses lèvres sucrées se posèrent sur les miennes, en un baiser aussi doux que le miel et aussi enivrant que les astres. Je le laissai faire, répondant à chacune de ses avances, à chacun de ses gestes comme un satellite gravitant autours de sa planète. Lorsque je me détachai à regret de lui, mes yeux trouvèrent les siens sans trop de mal, malgré les ténèbres.

« Jasper…Il y a des choses sans lesquelles je ne peux vivre. Elles sont nécessaires à mon bonheur. Comme Esmée, Carlisle, et les autres, comme la vitesse, le soleil, la musique, le shopping…Bref, une quantité infini de personne et de chose qui gravite autours de moi et qui me rend heureuse. Mais toi tu n’en fais pas partie. »

Je pris une pose, caressant son visage angélique du bout des doigts. Passant mon index sur sa lèvre, sous ses yeux, là ou je savais que je trouverai des petites cicatrices.

« Toi tu es indispensable à ma survie, mon ange. Tu es mon oxygène, le sang du quel je me nourrie, mon point d’ancrage. Tu es la partie la plus importante de moi, mon cœur, mon cerveau, mon âme. Sans toi, je ne suis plus. Alors je te suivrai, mon amour, même dans la mort, même en enfer. Si tu dois mourir sans que je ne puisse rien y faire, si tu dois me quitter pour un raison aussi douloureuse, ne crois pas que je resterai ici. J’adore notre famille, je leur suis éternellement reconnaissante, mais sans toi, ça ne vaux plus la peine, sans toi, je ne suis rien. Tu es mon éternité alors si tu dois mourir, si tu dois…brûler je brûlerai avec toi, peu importe qu’Emmett et Edward se mette à deux pour m’éloigner de toi… »

Je me tu, incapable de continuer sur ma lancer. Ma voix avait repris ses intonations chantantes, mais la douleur y était toujours encrée. Je le laissai effacer les larmes invisibles sous mes yeux, caresser mes cheveux. Mes propres mains continuèrent leur exploration, allant et venant sur son torse, chatouillant sa nuque, jouant dans ses mèches claires. Sous les rayons lunaires, il me semblait irréel, comme dans un rêve. Ce fut à son tour de briser le silence ambiant. Ces paroles me percutèrent dans un mélange de douleur et de douceur. Une douleur et une douceur dans lesquelles je m’enfonçai doucement, jusqu’à ne plus savoir quel part était la plus importante, la plus importante. Je secouai légèrement la tête de gauche à droite, baissant les yeux, soudainement mal à l’aise près de lui.

« Ce n’est pas le mariage de Rose…Ce n’était pas le sujet de la conversation… c’était nous le sujet, Jazz…Notre mariage… »

Mon cœur fit un saut périlleux, du moins c’est ce que je ressentis. Le moyen de chasser mes démons au loin me vint soudain, évident. Je pris possession de sa bouche à nouveau, pour une troisième fois en quelques minutes, je perdis conscience de tout, de tout sauf de lui. Je me levai, sans me détacher de ses lèvres et l’obligeai à faire de même. Ce ne fut que lorsqu’il fut debout que nous nous détachâmes. J’étais trop petite pour atteindre ses lèvres et lui était si grand que même sur la pointe des pieds je n’y arriverai pas. Je le pris par la main le guidant vers le lit et m’y allongea, l’invitant à me suivre. Je pris place contre son corps, la tête la ou devrait battre son cœur, le serrant contre moi avec autant de force que mon corps pouvait le faire.

« Je t’aime, mon ange… » chuchotai-je.

Invité

-Oh, parvins-je à articuler, d'une petite voix.

Je m'étais trompé , sincérement. Je n'aurait jamais cru que c'était de notre mariage qu'il aurait agis. Les Volturi avaient-ils trouvé un moyen d'influencer le passé? Et ma chéri avait-elle pu le voir? Alors, voilà qui expliquait la panique de ma femme. L'impression que je pourrais disparaître d'un moment à l'autre. Puis, je me redit compte de l'absurdité de cette hypothèse, je réalisai ma bêtise.

- Ahhh.

Je venais de comprendre. Il ne s'agissait pas de notre mariage, mais de notre re-mariage. Jamais je n'aurais pensé qu'elle puisse s'y interresser. Elle ne m'en avait jamais parlé, malgré les mariages répétitif de notre soeur, et celui de Bella, jamais elle n'avait mentionné son désir.

Je me senti aussitôt coupable de ne pas l'avoir envisagé. Après tout, peut-être que mon lutin avait trop peur que je refuse. Néanmoins, je ne croyais pas qu'elle m'aurait caché la chose si elle l'aurait vraiment voulut. Je commençai à soupsonner Rosalie d'être l'investigatrice de tout cela. L'appel mentionné à Bella prenais maintenant tout son sens. Elle voudrait se venger de ma tendre épouse.

De vieux souvenir s'empara de moi. Alice, dans une robe longue de satin, un sourire enchanteur accrocher sur les lèvres. Et moi, immobile , la regardant s'avancer. Comment ne pas s'émouvoir d'un pareil spectacle, trop parfait et trop magique. De sa démarche dansante, à une allure qui me parut la plus belle des éternités. Ses yeux miel fixé sur les miens. Ce moment où il n'y avait que moi et elle dans cette univers. Seul au monde, avec notre amour.

Je crois que c'est une des raisons qui m'avait poussé à ne pas renouveler nos voeux. Ce moment si parfait, magistrale, ne pourrait être répété. Ce moment ou elle se donnait à moi et où je lui ai offert mon coeur à jamais. Elle savait qu'il lui apppartenait à jamais.

Ses lèvres se posèrent sur les miennes. Encore une fois, l'oubli. Un pâle instant de bonheur dans ce petit drame qui était le nôtre. Revivre ce moment précieux o;u il n'y avait que nous.

- Je t'aime aussi Alice. PLus que moi-même.

Puis, cette image hypnotisante s'empara à nouveau de moi. Elle dans sa robe blanche, s'avançant vers moi. Je commençai à espéré revoir cette scène. Mais je me devais d'y renoncer, au nom de notre amour.

- J'aurais voulut te revoir, t'avançant vers moi dans ta robe blanche. tes yeux pétillants. J'aurais voulut te redonner mon âme, que tu possèdes entière. J'aurais tant voulut te voir toi, de me marier avec moi. Mais je t'aime, et qu'est-ce qu'un mariage, si ce n'est qu'une échange de promesse. Tu sais que tu es la seule pour moi, ma raison de vivre, mon soleil et mon souffle. Un jour, peut-être , nous renouvellerons nos voeux. Mais nous attendrons d'avoir un meilleur futur. Je t'aime.

Invité

Je fronçai les sourcils, détaillant son visage. Il semblait ne pas comprendre ou je voulais en venir. J’avais l’impression un peu déplaisante que son imagination lui jouait des tours. Je réalisai que j’avais mal formulé les choses dans mon angoisse. Me maudissant intérieurement, j’allais préciser les choses lorsqu’il s’exclama. La lueur de compréhension qui passa dans ses prunelles dorés me fit comprendre que tout était devenu clair. J’observai sa réaction, me demandant comment il réagirait.

Il sembla d’abord intriguer. Je compris pourquoi rapidement. Jamais je n’avais formulé le désir de renouveler mes vœux. Malgré les nombreuses opportunités de le faire. J’aurais pu le faire, évidement, juste après le mariage de Bella, mais je n’y avais même pas songé. Si les préparatifs, le choix des robes, des fleurs et tout le tralala m’amusait, je n’avais jamais pensé au fait que ce pourrait être moi qui serait prise dans un état de stresse avancer, subissant les divers essayages pour trouver la robe parfaite. Jamais je ne m’étais imaginé remonter l’allée de nouveau, m’approchant de mon aimé.

Pourquoi? Surement pour les mêmes raisons que lui. Le souvenir de notre mariage, de ce jour si parfait était encore tellement présent que je ne voulais pas l’abîmer par les souvenirs d’un autre mariage. Avant que Rosalie ne m’en parle, je n’avais jamais pu envisager cette possibilité. Je voyais encore la cathédrale, le visage rayonnant de mon mari…c’était tellement présent, tellement touchant…D’ailleurs, j’avais gardée cette robe de satin blanc qui avait fait de moi Madame Alice Hale. Comme j’avais gardé la robe que je portais le soir ou mes yeux ont croisé les siens pour la première fois. Son visage était le seul souvenir que j’avais de ma vie d’humaine, ma transformation. C’était la première chose que j’avais réellement vu. Et puis, avais-je vraiment besoin de l’entendre jurer devant un dieu qu’il m’aimerait toute sa vie?

J’étais à demi allongée sur lui, mon visage à quelques centimètres du sien. Sa peau albâtre reflétant les pâles rayons de la lune qui nous atteignaient. J’avais oublié, pour quelques minutes, mon détresse, je savais que Jasper y était pour quelque chose, mais ce soir, je n’arrivai pas à le lui reprocher. Je traçai doucement les cicatrices argentées que je savais être là, puis lui fit un doux sourire. Peut-être étais-je idiote de croire que notre remariage ne changerait rien de dans notre relation. Selon Rosalie, cela nous serait bénéfique…enfin…elle se trompait peut-être.

« Un jour, Jasper, un jour… mais à quoi bon? Je t’appartiens, entièrement et totalement, corps et âme. Ce ne sera pas une cérémonie qui y changera quelque chose »

Je frôlai doucement sa lèvre supérieure des miennes, taquine. Je m’amusai doucement ainsi, sans l’embrasser vraiment. Peu à peu, je redevenais la Alice que tous connaissait. Mais il y avait toujours quelque chose de différent. J’étais plus tendre, plus douce lorsque j’étais avec lui, seule avec lui. Comme si toute espièglerie et plaisanterie n’avait plus sa place, et cédait à mon romantisme. Car oui, j’étais romantique…avec lui!

« Pour le moment, notre situation me plait. Tant que tu es là, n’importe quelle situation me va. Merci, mon amour » Chuchotai-je contre ses lèvres, me régalant de son haleine, sans jamais l'embrasser, juste pour le torturer un peu!

Invité

Sa tendre et belle dans ses bras, je me remis à respirer. Maitentant apaisé, Alice était plus belle que jamais. En réponse à ses faux baisé en jouer, ije la fit tournoyer des les airs, en déposant d'affectueux baisés dans le creux de son cou, puis, j' éclatai d'un rire cristalin. La tenant toujours par la taille, je s'esclaffai devant ses yeux couleurs miel et ses cheveux en pointe. La regardant droit dans les yeux, je lui soufflai, d'une voix harmonieuse, maintenant débarasser de toutes tristesse une citation:

- Il est des gens qui n'embrassent que des ombres ; ceux-là n'ont que l'ombre du bonheur, mais toi, mon soleil et ma vie, tu chasse les ombres qui m'entourent.

Je ne pouvais rester loin d'elle, maintenant que je la tenais dans mes bras. J'enfoui ma figure dans sa douce chevelure, respirant son parfum enivrant.

Le bonheur qui était mien peu difficilement être comparé à toute autre chose. Meilleur que le meilleur des chocolat, plus parfait que les étoiles, et plus profond que l'océan.

Je me tournais vers son visage elfique, restant un moment sans voix devant son rayonnant visage, puis, encore plus doucement, je lui posai la question que je redoutais tant.

- Alice, mon aimée... pourrais tu consulté le futur , afin de s'assurer que rien ne nous arriveras.

J'était peiner de savoir que le mariage si parfait qu'elle aspirait ne pourrait se réaliser sans causé ma mort éminente, mais je ne pouvais me résoudre à jouer avec sa vie. Je passai ma main sur sa hanche, me retenant pour ne pas la faire voltiger une fois de plus.

- Aussi, il faudrait avertir notre famille que tout est maintenant arranger.

J'eu un petit rire amusé, en pensant aux regards dont nous affublerait Bella face à mon désistement. Ma soeur finirait par comprendre, mais je la souspsonnait de prendre ce mariage comme une bonne occasion de se venger. Par contre, je me doutais bien que tout était mainteant terminer. Le danger était écarté mais a quel prix? Nostalgique, j'écartai l'image d'Alice en robe blanche s'insinuait en moi.

Invité

Blottis contre lui, je me sentais comme une petite fille rassurée par son papa après un affreux cauchemar. A une différence près, mes sentiments pour Jasper était loin de ceux que j'éprouvais pour mon père! Jamais je ne m'amuserais comme ça avec Carlisle! Un peu de retenu quand même! Juste y pensée me donnait la nausée! Et puis Esmée serait jalouse! Alice...tu t'égare là! Je lachai un petit cris de surprise lorsque mon homme me souleva et me fit tournoyer. Je ris à mon tours, mon premier rire depuis des heures. C'était bien la seule façon qu'il pouvait m'embrasser dans le cou comme ça!

Je plantai mes yeux dorés dans les siens de la même couleur alors que sa voix douce me parvint. J'adorais me perdre dans ses yeux et maintenant que j'étais certaine qu'il ne demanderait pas ma main à nouveau, j'étais soulager, comme si ma panique c'était envolée. Je lui sourie tendrement, me hissant sur la point des pieds pour être plus près de lui.

" J'adore quand tu me dis de tel chose!" chantonnais-je

Chose plaisante quand on est vampire c'est qu'on ne se fatigue pas, donc je n'eu aucun mal à rester sur la pointe des pieds longtemps! J'avais retrouvée mon sourire, mon énergie et maintenant je m'abreuvais de sa personne comme si je n'avais pas bu pendant des siècles. Sa personne avait tellement de talent pour me faire rayonner, je me demandais même comment il s'y prenait.

Je fis une moue lorsqu'il me demanda de vérifier notre futur. C'est désire était des odres, et je me figeai. Les images défilèrent, rapides, monotones. Mon regard lointain, puis finalement je repris pied dans le monde réel. Éblouissante, je me mis à sautiller dans ses bras, sans m'éloigner de lui cependant.

" Jamais rien ne nous arrivera, mon coeur!"

Je passai mes bras autours de son coup, mes doigts ses perdant dans ses cheveux soyeux. Geste que j'adorais faire. Rosalie allait être furieuse en apprenant que je ne renouvellerai pas mes voeux avec mon mari. Oh! Rose avait un sale caractère mais j'y ferai face avec optimiste! Je ris devant la phrase de Jasper. Me rapprochant un peu plus de lui, je posai ma tête sur son torse.

" Hmm... aller viens.." chuchotai-je en l'entraînant joyeusement vers notre lit....

[Et Fini! ]

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