7 ans après son arrivée... Nous revoila à Forks, 7 ans après la naissance de Renesmée. Les Volturi prépare une nouvelle attaque, pour une quelconque raison.. Et si vous empêchiez cela? Et si vous faisiez parti du clan des Volturi? A vous de choisir ce qu'il adviendra de l'humanité. |
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| Matt's place. | |
| | Auteur | Message |
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Invité Invité
| Sujet: Matt's place. Dim 18 Jan - 23:25 | |
| Tout le monde fait du graphisme... Et comme moi je suis une grosse merde.... J'vais mettre mes textes =) D'abord une petite lettre.... Avec un délire avec une amie.... BN.
A l'heure où j'écris ces lignes, je ne peux pas donner un nom à tous les sentiments qui m'assaillent en même temps. Je ne sais pas. Je ne sais plus. Tout est si confus. Je sais juste une chose. Je serais fou de te faire croire que tout va très bien. Que cela ne m'a pas touché. Que je ne suis pas désespéré. Que ça n'est pas dur. Ce serait te mentir. Ça l'est. A un point auquel je n'aurais jamais pensé. Une douleur. Une putain de douleur, là, dans le cœur. Mais pas à cause de toi. Je sais que tu vas t'en vouloir. Je n'en ai pas envie. J'veux pas de ça. Ne t'en veux pas. Tu n'y es pour rien. Ça n'est pas ta faute. C'est comme ça. C'est la vie. Prend ça comme un dernier souhait. Tu m'as dit un jour "La vie vaut la peine d'être vécue." Elle est tellement vraie cette phrase. Ne pense pas à la douleur que j'éprouve. Pense uniquement à tout le bonheur que tu m'as apporté. Pense-y. Ne pense pas à mes larmes. Ne pense pas à la douleur qui me bouffe les entrailles. Pense juste à mes sourires quand je repenserais à tous ces moments que l'on a vécu ensemble. J'ten pris. Il fallait quelqu'un pour te relever après la peine que tu as subi. J'ai été content d'être ce quelqu'un. Tu m'as donné une chance, je l'ai prise. J'ai été la Tendresse qu'il te fallait après ça. Les meilleurs moments de ma vie, je les ai passé avec toi. Je ne regrette pas. Je ne regrette rien. Et si c'était à refaire, je n'hésiterais pas une seule seconde. J'ai reçu tout ce que je n'aurais jamais pu désirer. Tu as donné un sens à ma vie. Tu l'as illuminé. Alors ne sois pas triste. Sois heureux. Heureux d'avoir rendu un homme le plus comblé au monde pendant tous ces mois. Je sais que tu m'aimes. Je le sais. Je n'en doute pas. Le savoir me suffit. Mais je ne suis pas ce dont tu as besoin. Je ne suis pas ce qu'il te faut. C'est lui dont tu as besoin. C'est David, ton âme sœur. Bien sûr, j'aurais aimé tenir ta main un peu plus longtemps. J'aurais aimé que cela dure davantage. J'aurais aimé te garder jalousement, que pour moi. J'aurais aimé que tu m'aimes autant que tu l'aimes, si ça n'est plus. Mais je ne peux rien y faire. L'amour ne se décide pas. Même toi, tu n'y peux rien. David, si tu lis ces lignes, je ne t'en veux pas. Je n'en ai pas le droit. Je ne te demande qu'une seule et unique chose. Une seule. Rend-le heureux. Donne toi aveuglément et sans réserve. Parce qu'il le mérite. Parce que c'est Joachim. Essuie ses larmes quand il aura mal. Soutiens-le quand il n'aura plus la force. Ris avec lui quand il sera d'humeur à rire. Sois-là. Je t'en supplie. Donne lui. Donne lui putain. Donne lui tout. Tout. Donne lui ta vie. Donne lui. Donne toi. Donnez vous une seconde chance de connaître enfin une véritable histoire. Je veux juste son sourire. BN. Ne pleure pas. Je t'en supplie. Ne pleure pas. Et en échange je te jure de ne pas faire de conneries. Je te le promet. Notre histoire ne mérite pas des larmes. Elle mérite juste de ne pas être oubliée. Souviens-t'en. Souviens-toi. De toi, de moi, de nous. Et ne regarde pas en arrière. Peut-être que cette lettre ne servira pas à grand chose. Peut-être que je ne tiendrais pas. Que je n'en serais pas capable. Que je n'aurais pas la force. Pas la force de rester longtemps loin de toi. Pas la force de passer d'acteur à spectateur, et de le rester. Pas la force de te laisser à David. Pas la force de me persuader qu'il est mieux pour toi, que c'est mieux comme ça. Pas la force de m'imaginer qu'à présent ce sera lui qui cherchera du réconfort dans tes bras. Pas la force de ne plus te voir. Peut-être que la jalousie l'emportera sur ma décision. Alors peut-être que je ne pourrai pas m'en empêcher. De revenir. Parce que tu m'es indispensable. Je suis rempli d'incertitudes. Je ne sais pas. Je ne sais rien. Je suis perdu. Je sais juste que je t'aime. J'essaye juste d'agir en Homme responsable et de faire quelque chose. De faire au mieux. Je n'sais même pas si c'est le mieux que je puisse faire. J'n'en sais rien. Le pire dans tout ça, c'est que j'crois bien que je n'sais même pas c'que j'fais. Je n'sais pas, bordel. Je n'sais rien. J'ai jamais su. Putain. Je m'en veux de ne pas savoir. J'ai toujours été indécis. C'est toi qui décidais, pour moi. Et non moi-même. J'suis conscient que cela serait cruel de partir, puis de revenir. J'aimerais tellement te promettre que ça n'arrivera pas. Mais j'peux pas. Merde. J'aurais aimé pouvoir. Malheureusement, j'n'en suis pas sûr. C'est cette putain de faiblesse qui m'en empêche. Je suis faible. Si faible. J'aimerais pouvoir rester à l'écart. En serais-je seulement capable? J'en doute. Je n'veux pas foutre ma merde de nouveau. Je n'veux pas revenir et te blesser, vous blesser. J'sais pas c'que j'fais. J'sais pas si c'est la meilleure solution. Peut-être. Peut-être pas. Cette lettre arrive à sa fin. Le ciel est noir. J'espère qu'un jour le soleil brillera de nouveau. J'espère en être capable. Pour toi. Pour moi. Pour lui. Pour vous. Pour nous.
Zidane.
Dernière édition par Matt Walker le Sam 31 Jan - 15:56, édité 2 fois |
| | | Invité Invité
| Sujet: Re: Matt's place. Sam 31 Jan - 1:23 | |
| Voilà maintenant je vais vous faire partager un début de roman épistolaire (échange de lettre) que j'ai écris il y a un moment... C'est assez spécial vous verrez... Dites moi franchement ce que vous en pensez... Nath,
Ici, chaque seconde qui passe est un vrai calvaire. Il fait un froid glacial. Un froid sec, mordant. Et le vent est encore plus impitoyable. Et tout ça s'infiltre au plus profond de ton corps, jusqu'à glacer même tes os. T'aimerais bien dormir, juste pour oublier que t'es à moitié gelé, mais tu peux pas, tu risques de devoir t'amputer des doigts que le froid aurait emporté avec lui en profitant de ton immobilité de seulement quelques heures. Et si tu n'es plus valide, tu n'es plus vraiment d'une quelconque utilité, et alors tu te sens inutile. Et même si les autres essayent de te remonter le moral, y a rien à faire. Y a des mecs qui n'en peuvent plus, qui parlent de se tirer une balle. Ce ne sont pas des paroles en l'air: Hier, on a retrouvé deux de nos camarades, ensemble, le cerveau explosé. J'ai cru que j'allais flanché en les voyant. C'était tellement horrible tu n'imagines même pas. Certains gars sont à bout de nerfs, ils se mettent à chialer comme des fontaines ou à rire de démence en pleine mission. On sera bientôt à court de provisions. Cela devrait maintenant faire une bonne semaine qu'on aurait du arriver à la fin de ce désert de glace, et pourtant on n'en voit pas la fin. C'est désespérant. J'ai peur Nath. Tellement peur. Je ne sais même pas quand je pourrais t'envoyer cette lettre. J'espère vraiment qu'on va bientôt y arriver. Au moins on sera un peu protégé du froid. Enfin surtout du vent. Mais on sera pas sorti de ce pétrin. On a encore pas mal de kilomètres à faire, et tu sais qu'on ne peut pas les faire autrement qu'à pieds. Et puis on commence à avoir un doute. On pense que nos ennemis ont apprit ce qu'on préparait. On devient de plus en plus anxieux. Ça devient insupportable. La seule chose qui me permet de ne pas péter un cable, c'est toi. Chaque pas que je fais, je me dis que c'est un pas de plus pour revenir jusqu'à toi. Pour te revoir. Pour retrouver tes sourires, ton odeur, ta peau, tes baisers... Tu me manques à un point.... C'est terrifiant... Plus terrifiant encore que le froid et nos ennemis. J'ai peur Nath. J'ai tellement besoin de toi, c'en est effroyable. J'espère que là-haut tout se passe bien. J'espère que tu tiens le coup. Je suis là, près de toi par la pensée. Je pense à toi, chaque minute.
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Nath! On est sorti de ce putain de désert! On a établi le campement pour deux ou trois jours près de la ville. Le temps est meilleur. On mange enfin à notre faim. Les blessés sont à l'infirmerie, on est aux petits soins pour eux. J'ai revu des sourires que je n'avais pas vu depuis des lustres sur certains visages. Je revois une lueur d'espoir dans certains regards. Ça réchauffe le coeur. D'ici je vais pouvoir t'envoyer cette lettre. Tu sais bien où m'écrire, la prochaine fois. Je te promet d'y être. Je ne mourrais pas entre temps. Toi non plus. Tu ne dois pas. Tu te rappelle notre promesse! Tu te souviens ce qu'on s'est dit que l'on ferait après que toute cette horreur soit terminée. Je veux te revoir. Je sais, le dire ne changera pas grand chose. Mais tu me manques tellement. On va y arriver Nath. Ensemble on va surmonter tout ça. On en est capable.
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Nath! Je n'ai pas le temps d'écrire beaucoup, on doit partir. Le capitaine a reçu un message urgent. Nos ennemis nous ont situé, on doit effacer toutes traces de notre passage et partir au plus vite. On va devoir changer de route et emprunter un chemin dans les montagnes. Plus dangereux, plus dur, plus fatiguant, mais on sera beaucoup plus en sécurité que sur notre route initiale. Une épreuve.... Les gars ont rassemblé leur courage et ont préparé leurs affaires. On devient de plus en plus solidaire entre nous. Une sorte d'entraide, d'amitié s'est créée. C'est le seul moyen de tenir de toute manière. Bon. On doit y aller. Je te promet d'arriver jusqu'à là-bas. Je t'aime. Un jour on se retrouvera. Je te le jure.
Owen. |
| | | Invité Invité
| Sujet: Re: Matt's place. Sam 31 Jan - 15:48 | |
| Mon Owen,
J'ai reçu ta lettre il y a peu. Chaque jour, j'essaye de récupérer les derniers instants de chaleur pour pouvoir te les transmettre par la pensée. Tu me manques aussi tu sais. Ici, les conditions de vie sont meilleures que les tiennes. Mais c'est dur de se faire des amis. Hier j'ai mangés avec trois gars sympathiques, on a fait connaissance. Aujourd'hui, un n'est pas revenu. C'est dur, mais on n'a pas le droit de flancher, on doit rester fort, continuer le combat, pour qu'ils n'aient pas disparu pour rien. On honorera leur mémoire. On se l'est promis. Quand je pense que je descend des avions de mecs qui sont dans le même état que moi et que dans d'autres circonstances on aurait pu devenir des amis ça me dégoute. Mais bon c'est la guerre. C'est comme ça, on a pas le choix tu me diras. Mais ça me rend malade de penser que je suis un meurtrier, même si c'est pour notre patrie. Pourquoi donc les gens éprouvent-ils le besoin de faire la guerre? Ça me dépasse. Nous n'avons pas beaucoup de temps de répit entre chaque rafle. Nos ennemis sont impitoyables, ils ne nous laissent jamais tranquilles, ne serait-ce que quelques heures. Je suis beaucoup plus souvent en l'air que sur le sol. Crois-tu vraiment que cet enfer cessera un jour ? Oublies ça. Cette question est stupide, personne ne le sait. Moi, la seule chose à laquelle je crois, c'est en toi. Et au fait qu'on sera réuni quand tout ça sera terminé. Tu sais, ça me rend dingue de penser que tu es en danger à chaque minute qui passe. Ça me rend malade de ne pas savoir ce que tu fais au moment même où j'écris ces lignes. J'aimerais tellement savoir comment tu vas, comment ça se passe de ton côté. Parfois mon imagination me joue des tours et je me fais des films où je te vois blessé, en captivité, ou même plus de cette Terre. Alors je secoue la tête pour reprendre mes esprits mais je suis terrorisé à l'idée que cela puisse être vrai à l'instant où je le pense. J'ai tellement peur qu'il t'arrive quelque chose de grave. Je passe mon temps à penser à toi, à prier pour qu'il ne t'arrive rien et pour que tu me revienne sain et sauf. Et qu'on puisse vivre enfin heureux, à deux. Tu as raison, on y arrivera. Quand je vois certains gars je me sens avantagé, parce que moi j'ai quelqu'un à qui penser, j'ai une bonne raison pour laquelle je ferai n'importe quoi. Y a trois mecs qu'on plus rien, qui ont tout perdu. Ils sont les plus à plaindre et pourtant ce sont eux qui remontent le moral d'un peu tout le monde. Je les respecte énormément pour leur capacité à garder leur calme dans n'importe quelle situation, et pour le fait qu'ils restent aussi forts alors que quasiment plus rien ne les rattache à cette vie. Ils ont beaucoup de mérite. En fait la seule chose qui leur permet de tenir, ce sont les deux autres. Ils sont inséparables, et chacun ferait tout pour les deux autres. J'espère vraiment qu'il n'arrivera rien à aucun des trois. Sinon je n'ose même pas imaginer les conséquences que cela pourrait provoquer. Ce serait catastrophique. Ils sont les seuls à savoir à qui j'écris sans cesse, à qui je pense sans arrêt. Je ne l'ai dit qu'à eux. Les autres n'ont pas besoin de le savoir. Je ne veux pas en parler en sachant que certains ont perdu leur compagne, leur famille, des personnes importantes à leurs yeux dans des bombardements ou autres... Ici, c'est pas pareil que de ton côté, tout le monde se prend la tête, y a souvent des bagarres. Ils sont tous sur les nerfs alors, au bout d'un moment y a tellement de trucs qui s'accumulent qu'ils explosent et se battent pour un rien. Heureusement que les trois gars dont je t'ai parlé sont là pour calmer les uns et soigner les autres. L'hôpital du coin est surpeuplé, de nombreux blessés arrivent chaque jour. Alors on essaie de ne pas y aller si on n'est pas trop amochés par rapport à d'autres. Comme ça on donne du travail en moins aux médecins et infirmières qui sont à bout de force. Ils travaillent tous le temps, ils ne dorment presque plus pour sauver le plus de vies possible. Je les admire de garder un tel sang froid devant des blessures béantes et repoussantes, des hurlements de douleurs, des larmes, des cris... J'en ai des nausées rien que d'y penser... Quand je pense que certaines seront marqués à vie... s'ils ne meurent pas avant la fin de la guerre... Quelle misère... Je n'ai pas le droit, mais parfois, pour m'enfuir un peu de cette dure réalité, je saute dans mon avion et je m'envole le soir pour voir le coucher du soleil. Et que c'est beau. Et je ferme les yeux, j'imagine que tu es à mes côtés. Et c'est magnifique. J'aimerais qu'il dure toujours et que je n'aurais jamais à redescendre, mais il s'efface bien vite au profit de la nuit... Les meilleures moments passent trop vite, comparés aux mauvais. C'est trop injuste. Je rêve souvent de nos étreintes passionnées, mais le réveil vient bien trop rapidement. Dormir reste encore le meilleur moyen de fuir tout ça. C'est un peu comme une récompense quand on va se coucher, on se dit que l'on a encore terminé une journée de plus. Il n'empêche que la chaleur de ton corps contre le mien me manque alors que je lutte pour trouver le sommeil...
Reviens-moi vite. Je t'aime.
Nath. |
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| | | | Matt's place. | |
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